1 an en Argentine
Eh oui, vous avez bien lu: cela fait un an que je suis en Argentine !!! C'est fou, non ?
Quand je pense à tout ce qui s'est passé...
La recherche d'un appartement au calme, avec balcon et garage, l'équation impossible jusqu'à ce que... Alleluia !!
Puis la voiture, 3 mois d'attente... Internet, 2 semaines.... La télé, 4 mois et ce n'est toujours pas résolu... Le téléphone, 3 mois...
La découverte de la ville au fil des we. Classique et moderne.
Les expos nouvelle tendance dans mon quartier hyper branché. Ici, la cow parade. Bs As veut flirter avec Londres, New York ou Bruxelles.
Bs As, avec ses Porteños aux us et coutumes surprenants et drôles.
Dans la famille "Avides de soleil", je demande "je bronze l'aisselle gauche".
Et qui donnent leur chien à promener à des...promeneurs de chiens. Bon sang mais c'est bien sûr !
La multitude de taxis jaunes et noirs, exaspérants quand ils roulent à 20 à l'heure sur la voie de droite guettant le client, menacants quand ils amènent le dit client à destination, à fond de caisse et zigzagant entre les véhicules...
L'opéra, au théâtre Colon ou Avenida. Ouf, ils ont aussi l'opéra !!
Ici, Norma.
Et puis, enfin, un ami. Le seul à ce jour. Coco, volubile Coco, au coeur d'or. Un ami sur qui je peux compter. Inestimable.
Avec Coco, on découvre la ville. Ses cafés hors d'âge. Ici, la Confitería Ideal.
Et le we, on fait des virées à la mer. Oui Coco, tu peux rentrer ton ventre...
Hélas, le quotidien, c'est surtout le travail. Et pour aller au travail, 1 h aller, 1 h retour. LE point noir, usant. Ne pas écraser les cyclistes sur le bord, ni les piétons qui traversent, ni "pousser" la guimbarde qui roule à 50 sans lumière, ni se retrouver face à une charrette, doubler les camions qui font 3 km de long...
Par contre, la bonne surprise, c'est le climat. Exemple: depuis 15 jours, ciel bleu immaculé. Et on est en automne.
Eh oui, ici, tout va à l'envers: les saisons, le soleil, l'eau dans la baignoire, le vent glacial du Sud...
Je ne dis pas qu'il ne fait jamais mauvais, non. Mais c'est très ponctuel.
Par contre, quand il pleut, il ne pleut pas à moitié. Et l'autre point noir, c'est le brouillard, fréquent en cette saison, et trop souvent mortel.
Mais ce qui est bien quand on est loin, ce sont les visites. Cette année, j'ai vraiment été gâtée.
Stéphanie en août. Nous avons découvert le Nord Ouest. Es-pec-ta-cu-lar. Tout comme le soufflé de pejerrey de Jorge, n'est-ce pas Séphanie ?
La palette du peintre à Maimara.
Colonia, ville historique urugayenne, juste de l'autre côté du Rio de la Plata.
Puis en novembre ma petite maman. Direction, la Patagonie andine de Bariloche et ses innombrables lacs.
Changement de climat.
Viens maman, on remonte, tu vois bien que l'on a été beaucoup trop au Sud !!
Le glacier Ventisquero Negro.
A San Antonio de Areco, 200 km de Bs As, petite plongée le temps d'un we dans les traditions gauchesques.
On (tente) d'attrapper le cheval au lasso !
Et, encore mieux: el pato.
El pato, littéralement, le canard. Similaire au bouzquachi afghan ou à la fantasia (?) marocaine, 2 équipes se disputent un canard. Et quand je dis se disputent, oui, c'est assez sport, genre c'est le mien je te le reprends, non, c'est mon mien, je le garde !! Heureusement, aujourd'hui, ce n'est plus un canard, mais un ballon avec des anses.
Puis ma petite soeur adorée et mes neveux en avril !!
Croisière à Tigre, sur le Parana.
Belles bagnoles à Bs As.
Et bien sûr, les chutes !!
Enfin, ce mois, Anne. Ici à San Telmo.
Mais le plus beau des kdos, c'est indiscutablement un petit bout d'homme qui me réchauffe le coeur.
Oscar :-)
Et ne serait-ce que pour ca, Vive l'Argentine !!!
Si vous êtes sages, l'année prochaine, vous aurez droit à plein de photos encore, dont le pato et le polo, au minimum, promis. Et comme ma petite mère va revenir... quelques petites virées en perspective !!